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Immobilier : la baisse des transactions se poursuit

par novembre 4, 2025
par novembre 4, 2025 0 commentaire
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Le marché immobilier français traverse une période de transition notable. Après des années de croissance soutenue et de transactions dynamiques, une baisse des ventes est observée et semble s’installer dans la durée. Ce ralentissement, amorcé il y a plusieurs trimestres, n’est pas un épisode isolé mais le signe d’un changement de cycle. Comprendre les causes de cette baisse des transactions et ses implications est crucial pour tout acteur du marché, qu’il soit acheteur, vendeur ou investisseur.

Le resserrement du crédit : la cause principale du ralentissement

La raison numéro un de cette baisse des transactions est l’envolée des taux d’intérêt. Après une décennie de taux historiquement bas, la remontée initiée par la Banque Centrale Européenne (BCE) pour lutter contre l’inflation a un impact direct et massif sur le pouvoir d’achat immobilier des ménages.

L’effet ciseau sur le pouvoir d’achat

La hausse des taux crée un double effet négatif :

  1. Baisse de la capacité d’emprunt : À mensualité égale, un emprunteur peut aujourd’hui emprunter 10 à 20% de moins qu’il y a deux ans. Un ménage qui pouvait prétendre à 250 000 € ne peut plus peut-être emprunter que 200 000 €.

  2. Augmentation du coût du crédit : Même pour un montant emprunté identique, la hausse des taux alourdit considérablement le coût total du crédit (les intérêts), ce qui refroidit de nombreux projets.

Cette double peine élimine mécaniquement une partie des acheteurs du marché, notamment les primo-accédants et les ménages aux budgets les plus serrés.

La perte de confiance et l’attentisme des acheteurs

Au-delà de la simple question du financement, un phénomène psychologique est à l’œuvre.

La fin de la certitude de la hausse des prix

Pendant des années, l’immobilier était perçu comme une valeur refuge dont la valeur ne pouvait qu’augmenter. Aujourd’hui, la perspective d’une stabilisation, voire d’une correction des prix dans certains segments, incite les acheteurs à reporter leur décision. Ils espèrent acheter moins cher demain et adoptent une posture d’attentisme.

L’incertitude économique globale

Le contexte de flambée des prix de l’énergie, d’inflation et de crainte sur l’emploi n’incite pas aux projets d’envergure comme l’achat d’un logement. Les ménages préfèrent souvent attendre des jours meilleurs avant de s’engager. Cliquez ici pour obtenir plus de détails.

L’impact sur les prix et les délais de vente

Cette baisse de la demande a des conséquences directes et observables sur le terrain.

Une stagnation, puis une baisse des prix

L’équilibre entre l’offre et la demande se modifie. Alors que le nombre d’acheteurs diminue, le volume de biens en vente reste important. Cette situation donne un pouvoir de négociation accru aux acheteurs qui restent en course. Après des années de hausse continue, les prix se stabilisent et commencent à fléchir dans les zones les plus tendues ou sur les segments les plus impactés (les appartements anciens énergivores, par exemple).

L’allongement des délais de commercialisation

Un bien qui se vendait en quelques semaines peut maintenant rester plusieurs mois sur le marché. Les délais de vente s’allongent significativement, ce qui use la motivation des vendeurs et peut les amener à réviser leurs prix à la baisse.

Les différences selon les segments de marché et les géographies

Il est important de nuancer ce constat. La baisse des transactions n’impacte pas tous les marchés avec la même intensité.

Le neuf résiste mieux

Le secteur du neuf est partiellement protégé par les défiscalisations (Pinel) et la RE2020, qui attirent les investisseurs. De plus, la difficulté à obtenir un crédit est partiellement compensée par les prêts aidés (PTZ) et la possibilité de vendre avec un délai de réservation long.

Les marchés locaux moins touchés

Si les grandes métropoles (Paris, Lyon, Bordeaux), qui avaient connu les plus fortes hausses, sont en première ligne, les marchés des villes moyennes et des zones rurales, où l’accessibilité financière reste meilleure, résistent souvent mieux.

un marché en quête d’un nouvel équilibre

La baisse des transactions immobilières n’est pas une crise, mais une phase de correction nécessaire après une période d’euphorie. Le marché est en train de chercher un nouvel équilibre entre des prix ajustés à la nouvelle réalité des taux et le pouvoir d’achat des ménages.

Pour les vendeurs, cette période exige du réalisme sur le prix de vente et de la patience.
Pour les acheteurs, elle ouvre des opportunités de négociation qui n’existaient plus depuis longtemps, à condition de pouvoir obtenir un financement.

Cette période de transition, bien que délicate, est saine. Elle pourrait permettre à long terme un retour à un marché plus apaisé et plus accessible, où la valeur des biens serait moins dictée par le crédit facile et plus par leurs qualités intrinsèques.

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